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Le cours "Introduction aux méthodes et aux outils numériques pour les sciences historiques" de Francesco Beretta, avec tous les documents, fichiers et scripts associés, est mis à disposition selon les termes de la licence Creative Commons Attribution - Pas d’Utilisation Commerciale - Partage dans les Mêmes Conditions 4.0 International. Cette autorité subsiste sous réserve de toutes les citations, extraits de documents, textes, images, etc. dont les droits reviennent à leurs auteurs respectifs, mentionnés explicitement ou non. |
Concernant les origines de la pyramide de la connaissance et ses différentes représentations en sciences de l'information, voir:
La pyramide de la connaissance peut-être appliquée aux sciences historiques tout en y apportant les précisions nécessaires. La connaissance est entendue ici au sens dynamique du processus de production du savoir.
Ce processus commence, en sciences historiques, par la lecture étendue des travaux permet de définir une problématique de recherche visant à réviser les interprétations établies de phénomènes historiques connus ou à en étudier de nouvelles. Un ou plusieurs axes de recherche sont ensuite développés afin de clarifier le champ de l'investigation, de même que la méthode qui sera utilisée et un questionnement plus précis.
Cette première étape est essentielle car elle oriente le choix des sources qui seront analysées.
Dans cette perspective, les données de la pyramide de la connaissance, les data, ne sont pas les données numériques mais, d'une manière générale, elles incluent toutes sortes de sources historiques (documents manuscrits ou imprimés, artefacts, sites archéologiques, tradition orale, peintures, enregistrement sonores, images numériques, etc.). Il s'agit de la masse pour ainsi dire 'informe' des matériaux qui sont à disposition dans le biliothèques, les archives, le musées, etc.
Après cette première étape, le cycle de la connaissance en sciences historique continue avec la recolte de l'information (les “faits”), leur interprétation et leur contextualisation, la production de nouveau savoir. Le savoir historique est le produit d'un cycle méthodologique fondé sur les sources, sur les traces matérielles et écrites des réalités humaines du passé. Les sources sont les vestiges de la vie, des croyances et des activités des personnes et des sociétés du passé, et elles permettent de reconstituer les parcours de vie, les phénomènes sociaux et économiques ou les évolutions intellectuelles.
Mais elles doivent être interrogées afin de mettre en évidence l'information factuelle, les 'faits historiques' qu'elles contiennent. Ce processus d'extraction n'est pas spontané ou automatique, il se fonde sur un questionnement préalablement défini:
C'est donc le quesitonnement construit à partir de la problématique qui doit guider la collecte de l'information factuelle, l'extraction des 'faits historiques' à partir des sources. Dans la pyramide, le résultat de cette opération est visible dans le domaine de l'information historique: elle résulte de l'analyse attentive des sources à partir de son questionnement.
Cf. Eckert G. et Beigel T., Historisch Arbeiten, p.59-87: “Quellen: Material des Historikers”
Le classement dépend de la finalité de l'utilisation:
Deux scénarios:
La lecture des travaux comme lieu d'apprentissage de la méthode en sciences historiques